Portée par son célèbre film documentaire, Marie Portolano reste omniprésente sur la Toile. Il y a quelques jours, elle était revenue sur l’affaire Pierre Ménès. Et la journaliste s’est permise de recadrer le débat qui tourne autour de celui-ci…
Après la diffusion en grande pompe de Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, Marie Portolano a encore marqué les esprits. Le vendredi 26 mars dernier, elle a fait une intervention très remarquée sur les réseaux sociaux. En effet, elle n’a pas du tout apprécié la tournure du débat provoqué par l’attitude de Pierre Ménès.
Il ne faut pas réduire cette problématique, ce combat ainsi que « cette parole à un seul homme ». Pour elle, il est primordial de revenir à la source des problèmes : les femmes, en tant que victimes. Pour avoir une idée bien précise de sa position, la rédaction de La chaîne du cœur revient sur sa récente déclaration. Elle expliquant de haut en large l’ossature de son fameux documentaire.
« Le principal, c’est ce qui vient après. Tous ensemble »
« En plus de donner la parole à des femmes courageuses, le but de ce documentaire était de mettre un terme à des (dys) fonctionnements », débutait-elle. Et aussi « d’éveiller une certaine conscience collective »,ajoutait-elle.
Avec ce débat sur Pierre Ménès, « nous sommes en train de réduire ce combat et cette parole à un seul homme », réitérait-elle. « Ce n’est pas un seul homme le problème, mais le système qui a permis à quelques hommes d’agir ainsi pendant des années », expliquait-elle.
Sans pour autant « être réprimandé », regrettait-elle. Il faut dire que « C’est ce système que l’on doit combattre. Le système qui a protégé, qui n’a pas voulu entendre », a-t-elle fait mention. « C’est ça le centre du débat. Je crois maintenant que tout le monde a compris », affirmait Marie Portolano encore. « Le principal, c’est ce qui vient après. Tous ensemble », a-t-elle terminé.
La réaction de Pierre Ménès
Cependant, Pierre Ménès ne voyait pas les choses sous cet angle-là. « Quand je vais pour l’embrasser, je pense jamais que je vais l’embrasser sur la bouche jamais », se défendait-elle. « Elle ne s’est pas détournée, tu vois. Regarde encore l’image, elle met sa main autour de moi », a-t-il bien fait comprendre.